Le réseau hydrographique de la Martinique est marqué par un nombre important de cours d’eau et de bassins versants indépendants.
Cours d'eau principaux
- Rivière Lézarde : 35,8 km ;
- Rivière du Galion : 23,1 km ;
- Rivière Capot : 21,8 km ;
- Rivière Blanche (affluent de la rivière Lézarde) : 20,6 km ;
- Rivière du Lorrain : 18,4 km ;
- Rivière Monsieur : 16,9 km ;
- Rivière les Coulisses : 16,1 km ;
- Rivière du Carbet :13,8 km ;
- Rivière Case-Navire : 13,6 km ;
- Rivière du Longvillier : 13,3 km.
Vous pouvez consulter les fiches descriptives réalisées par la DEAL sur 148 rivières de Martinique.
Bassins versants principaux
La grande majorité des bassins versants sont de taille modeste, le plus souvent inférieurs à 15 km². Le plus grand bassin versant est celui de la rivière Lézarde avec 116 km2, suivi par celui de la rivière Capot et ses 57 km2. Ainsi, environ 90 % de la ressource en eau est concentrée sur 7 grands bassins versants.
- Bassin versant de la rivière Lézarde : 116 km² ;
- Bassin versant de la rivière Capot : 57 km² ;
- Bassin versant de la rivière du Galion : 37 km² ;
- Bassin versant de la Rivière Salée : 36 km² (son cours d'eau principal est la rivière des Coulisses) ;
- Bassin versant de la rivière du Lorrain : 35 km² ;
- Bassin versant de la Rivière Pilote : 35 km² ;
- Bassin versant de la rivière Roxelane : 20 km².
Vous pouvez consulter les fiches descriptives des principaux bassins versants de Martinique
Ensembles hydrographiques
On peut distinguer 2 grands ensembles hydrographiques :
- au nord, les rivières issues de la Montagne Pelée qui sont marquées par un cours relativement rectiligne, du fait des fortes pentes et de la structure circulaire du dôme de la montagne, alors que celles issues des Pitons du Carbet sont caractérisées par une morphologie plus diversifiée avec notamment des méandres en partie aval. Dans les deux cas, les bassins versants allongés, les pentes (4 % et plus) et les dénivelés importants (600 m et plus) génèrent un écoulement torrentiel, de forte énergie, pouvant être soumis à de fortes variations en très peu de temps. Seule la rivière Capot qui traverse une zone plus calme - la cuvette de Champflore - se distingue de cette configuration. La nature des sols, et notamment leur capacité de réserve, induit des étiages soutenus ;
- au sud, les vallées s’élargissent au sein de bassins versants moins allongés. Les reliefs et les pentes sont globalement deux fois moins marqués (excepté tout en amont), entraînant hors période de crues des écoulements (débits, vitesses) plus faibles. Dans les derniers kilomètres, la pente devient très faible jusqu’à s’annuler en zone de développement de la mangrove. La nature argileuse des sols s’allie à la faible pluviométrie pour engendrer des étiages très faibles.
Sur le plan morpho-dynamique, et à l’échelle de chaque rivière principale, on peut faire ressortir, trois zones distinctes :
- un tronçon montagneux en amont, lieu de production érosive ;
- un tronçon de plaine côtière, avec un lit mineur de sables, galets et graviers serpentant au sein d’une plaine inondable ;
- un tronçon aval, sous influence maritime dont le niveau varie avec les marées : le lit y est vaseux et les berges stables, il serpente souvent au sein de la mangrove.
Si les cours d’eau du nord sont plutôt de type rivières de montagne (pentes fortes, dénivelés importants, bassin allongé, vallées encaissées), et ceux du sud de type rivières de plaine et de mangrove, la Rivière Lézarde possède quant à elle les trois types de caractéristiques suivant les secteurs.